Bronchiole

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Principales structures du système respiratoire.

Les bronchioles font partie de la zone conductrice du système respiratoire. La zone conductrice permet à l'air de circuler de la trachée vers les alvéoles, où se produit l'échange gazeux.

Les bronchioles naissent sous la forme de bronches dans les voies aériennes. Les bronches principales droite et gauche se ramifient le long de leur chemin de la trachée vers les poumons. Elles se divisent ensuite progressivement en bronches plus petites. C’est au-delà des bronches segmentaires terminales que l’on parle de bronchioles. Les bronchioles peuvent se ramifier à leur tour entre 20 et 25 fois.

Il existe deux types de bronchioles :

• Les bronchioles conductrices : elles conduisent l'air mais sont dépourvues de glandes ou d'alvéoles
• Les bronchioles respiratoires : elles conduisent l'air et contiennent également des alvéoles qui s'étendent dans leur lumière. Les alvéoles sont l'unité de base des échanges gazeux dans les poumons. Ces bronchioles donnent naissance aux canaux alvéolaires, qui forment ensuite les sacs alvéolaires.

Les bronches contiennent des plaques cartilagineuses. Cependant, à mesure qu'elles se ramifient, les voies respiratoires se rétrécissent davantage et perdent ces plaques, de sorte que les bronchioles en sont totalement dépourvues. Leurs parois, en revanche, possèdent une épaisse couche de muscle lisse, et sont tapissées d’un épithélium cuboïde.

La vascularisation sanguine des bronchioles se fait par les artères bronchiques qui sont distribuées le long de l'arbre bronchique et les approvisionnent en sang oxygéné.

Les bronchioles sont particulièrement sensibles à l'inflammation, la bronchiolite étant l'une des pathologies les plus fréquentes, notamment chez les nourrissons et les jeunes enfants. Cette affection est généralement causée par des infections virales, comme le virus respiratoire syncytial (VRS). Elle entraîne un gonflement, une accumulation de mucus et une obstruction des voies respiratoires les plus fines. Des épisodes sévères ou répétés peuvent altérer les échanges gazeux et prédisposer les patients à une hyperréactivité bronchique à long terme. D'autres pathologies bronchiolaires, notamment la bronchiolite oblitérante, l'asthme et la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) entraînent des modifications inflammatoires ou fibrotiques similaires qui compromettent la circulation de l'air. L'exposition à des toxines environnementales, à la fumée de cigarette ou à des polluants peut aggraver ces pathologies.